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C’est en toute discrétion et sous la forme d’un court communiqué passé inaperçu que Véronique Cayla a été reconduite la semaine dernière à la tête d’Arte pour un mandat de 5 ans. Après que François Hollande et Manuel Valls l’aient reçue et félicitée pour ses bons résultats. Et que Bernard-Henri Lévy, à la tête du Conseil de surveillance de cette chaine franco-allemande, ait mené une discrète mais intense campagne en sa faveur.

Cette chiraquienne discrète, dont le nom avait évoqué par le chef de l’Etat pour la présidence de France Télévisions, vient d’obtenir une aide précieuse de Bruxelles pour le développement européen de la chaine qu’elle préside. Ainsi dès la fin novembre, Arte sera sous-titrée, sur Internet, en anglais et espagnol. Puis dans un second temps, en polonais et italien: un maillage européen auquel le Parlement européen a apporté un soutien financier.