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Une cellule de veille ou d’alerte inexistante, des badges électroniques introuvables passées les 21 heures pour accéder à la régie de la chaine, une rédaction fantomatique repartie dans ses foyers, une direction aux abonnés absents quand les chaines d’infos, BFM TV et I>Télé, battaient le pavé de Paris: essuyant de vives critiques jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, l’information de France 2, -dont le directeur, Eric Monier, est en passe d’être remercié-, a montré de graves manquements et dysfonctionnements le soir des attentats du 13 janvier,. Si bien que la pédégère de France Télévisions, Delphine Ernotte, a pris la décision d’un vaste coup de balai avec pour commencer la nomination imminente d’Agnès Vahramian à la tête de la rédaction d’une chaine qui flotte depuis l’éviction de Thierry Thuillier: un patron de l’info incontesté, à l’origine du redressement des JT de la chaine, mais que cette même pédégère avait décidé de sacrifier à son arrivée. Après que l’Elysée (et François Hollande), aient fait savoir que l’intéressé était persona non grata.
L’un des plus surpris par les couacs du 13 janvier fut Frédéric Taddeï qui n’a découvert, ce soir-là, les drames qui déchiraient la capitale qu’une fois son émission, – Ce soir ou Jamais- achevée aux alentours de minuit. Non seulement aucune information ne lui a été transmise durant l’émission, mais France 3 n’a même pas jugé utile d’installer un bandeau informant les téléspectateurs des attentats qui frappaient au même moment la capitale. Un fait exprès affirment les plus fielleux qui soupçonnent la chaine d’avoir volontairement retenu l’info afin d’éviter une hémorragie de l’audience.