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La nomination de l’ex directrice de l’info de I>Télé, Céline Pigalle, à la tête de la rédaction de LCI est un signal fort venant du groupe TF1. La chaine de Martin Bouygues aurait pu en effet faire le choix d’une désignation en interne. Or l’arrivée à LCI de celle qui tint les rênes d’une chaine éminemment concurrente en dit plus que tout sur la volonté de Gilles Pélisson, le nouveau PDG de «La Une», de remettre LCI au cœur du jeu.

Au bord du gouffre jusqu’à l’été dernier encore, cette chaine pionnière renait littéralement de ses cendres. Reste à lui trouver une place dans le chenal qui sépare BFM TV et I>Télé. Or LCI dispose de quelques atouts majeurs : la force de frappe éditoriale de son vaisseau amiral, TF1, d’abord, où Catherine Nayl reste à la barre. Il va sans dire que LCI va d’abord s’appuyer sur l’armada d’une chaine à gros moyens et dont l’info est l’ADN. Autre atout : l’historique même de LCI dont la marque reste puissante malgré les épreuves . S’ajoute à cela, enfin, la conjoncture politique avec l’horizon de la présidentielle: une conjonction astrale qui devrait booster la relance d’une chaine dont on guette le nouveau visage.