Yann Barthès jette l’éponge : le présentateur du Petit Journal a annoncé à l’AFP qu’il abandonnait la présentation d’un programme, dont l’avenir sur Canal+ semblait plus qu’incertain. Cette annonce a jeté un coup de froid dans les étages de Canal+ où le Petit Journal, véritable sanctuaire, incarne un « esprit » qui s’effiloche avec le virage éditoriale opérée par la nouvelle équipe dirigeante. Après les Guignols de l’info, dont l’ersatz proposé désormais en cryptée, est d’une médiocrité triste à pleurer, il est à craindre que cet autre programme pâtisse du départ de celui qui en portait le flambeau. Voilà des semaines en effet que Canal+ et le producteur du Petit Journal, Laurent Bon, négocient pied à pied. Coup de rabot dans le budget et confinement du programme d’un côté, volonté de poursuivre avec les mêmes moyens et la plus large exposition de l’autre: les positions sont tranchées. Il est donc à craindre que cette émission poil-à-gratter du Paf fasse à son tour les frais d’une politique de réduction des coûts et de recentrage. Le départ de Barthès en est un signe précurseur.
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mai 9, 2016
Déjà le nouveau Grand Journal affiche tous les signes du naufrage d’un accident industriel retentissant : il était très difficile en effet de remplacer l’expérience, l’élégante distinction et le flegme so british d’un Denisot maître de cérémonie d’un Gotha se pressant sur son plateau-salon parisien ou festivalier. Ou la gouaille déjantée d’un Antoine de Caunes tout auréolé de ses sketches mythiques auprès du présentateur historique Philippe Gildas.
Et à présent exit Yann Barthès, créateur-animateur du très novateur Petit Journal, renouvelant le genre d’une actualité décortiquée sans complexe avec la distance narquoise d’une impertinence acérée. Gagnant ses galons en voyant ses jeunes journalistes interdits d’accès aux réunions publiques des partis politiques !
Le Canal + de Bolloré, beau gâchis d’un canal historique