Pour le moins balbutiantes, les après-midi de France 2 ne sont pas la meilleure affaire réalisée par ses dirigeants. Principalement en termes comptables, si l’on s’en tient aux coûts de production de ses différents rendez-vous: qu’il s’agisse de l’émission de Frédéric Lopez, « Mille et une vie », du magazine de Stéphane Bern, «Visites privées », du talk-show d’Amanda Scoot, « Amanda » ou, pour finir, d’«Actuality », l’émission de Thomas Thouroude.
Le premier, Frédéric Lopez, dont l’audience s’établit en moyenne à 750.000 personnes, soit 8,9 % du public, coûte à la chaîne 120 000 euros l’unité. La société de production de Stéphane Bern, qui enchaîne, avec un audimat moyen de quelques 500 000 téléspectateurs, (soit 7,4% de PDM), produit une facture de quelques 60 000 euros par jour. Tandis que le rendez-vous « Amanda », plus laborieux en termes d’audience (400 00O personnes pour 4,8% de part de marché en moyenne) revient coûte à 50 000 euros. Reste le plateau de Thomas Thouroude et ses 450.000 personnes de moyenne (5 % de parts de marché) : là encore, l’addition est lourde, à 100 000 euros quotidien.
Si bien que c’est une note de 330 000 euros dont doit s’acquitter, chaque jour, le vaisseau amiral de France Télévisions pour l’ensemble de ces programmes. 330 000 euros qui font au total, 1 650 million d’euros par semaine. Soit 28 millions d’euros, sur les 17 semaines inscrites au calendrier de rentrée des chaînes. . .
Il va sans dire qu’au vu des résultats de ces différentes émissions et des paramètres budgétaires de France Télévisions, ce coût est tout simplement un non-sens économique.
0
novembre 24, 2016
Des chiffres qui donnent le tournis meme si ces emissions ont un certain niveau de qualité (Frédéric Lopez ). France Télévisions peut se permettre des déficits abyssaux pointés par la Cour des comptes depuis des années. Mais rien rien ne change. La note est salée mais le contribuable est là pour écoper.!