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Bataille autour des droits TV de la Champion League de football

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Avis de tempête. Le lancement, par l’UEFA, de l’appel d’offres en vue de l’attribution des droits télés de la Champion League de football déclenche une poussée de fièvre dans le monde de l’audiovisuel, où l’on s’attend à une belle bataille, sur fond de flambée des prix. Concédés pour la période 2018-2021, les droits de retransmission de cette compétition reine, en Europe, avaient été partagés, lors de la précédente consultation, en 2015, entre Canal+ et BeIn Sports. Mais qu’en est-il de ce Yalta, alors que se dessine l’entrée en lice, probable, de nouveaux acteurs venus du monde des télécoms?

C’est en tous les cas le pari que fait la confédération européenne, pour qui l’arrivée sur ce marché des géants de la téléphonie est synonyme de jackpot. Ainsi de la Grande-Bretagne où British Télécom vient de débourser la somme, exorbitante, d’1,18 milliard d’euros pour décrocher l’exclusivité des droits télés de cette compétition, quand les acteurs hexagonaux devraient dépocher, au total, selon les estimations, entre 530 et 550 millions d’euros, contre 420 millions d’euros lors du précédent appel d’offres, de 2015, soit une hausse de 25% à 30%.

Des droits télés toujours plus chers, une confédération toujours plus gourmande : pour rendre son produit encore plus attractif, l’UEFA a toiletté son appel offre. De nouvelles plages horaires de diffusion des rencontres ont été ainsi aménagées, avec des matchs disputés, certes,  aux mêmes jours dans la semaine (les mardis et mercredis), mais à des heures variables, (19h et 21heures) : une réforme qui a pour but de permettre aux aficionados de suivre un plus grand nombre de rencontres, en direct. Et aux diffuseurs de doper leurs audimats et de maximiser leurs recettes publicitaires.

Voilà qui devrait aiguiser les appétits des opérateurs. Confirmation que le foot reste un vecteur d’audiences important, ces quelques chiffres : la finale de la Champion League du 28 mai 2016, entre le Real Madrid et l’Atlético Madrid, avait permis à une petite chaîne de la TNT, comme D8, de se classer, ce soir-là, 1ère chaîne nationale, avec 4 232 000 téléspectateurs, en moyenne. Mêmes performances record lors des  8e de final retour de la Ligue des Champions, le 8 mars dernier, entre le FC Barcelone et le Paris-Saint-Germain, un rencontre qui a vu Canal+ afficher une part d’audience au plus haut, à 42,3 % et près de 2 millions d’abonnés.

Ne rien lâcher ! Dans les étages dirigeants de la chaîne cryptée, où l’on épluche depuis quelques jours les documents de l’UEFA, le climat est à la nervosité. Car l’enjeu est de taille. La  Champion League constitue, en effet, un produit d’appel important à l’heure où le groupe Canal+ voit son parc d’abonnés dangereusement s’affaisser et certaines exclusivités sportives filer à la concurrence. La perte en novembre 2015, au profit de SFR, de la Premier League anglaise, a sonné comme le tocsin au siège de la chaîne. Et l’hypothèse, inenvisageable aux yeux du PDG de Vivendi, Vincent Bolloré, d’une perte de la Champion League, serait vécue comme un mauvais signal donné au marché, alors que se profile, à l’horizon 2018, l’appel d’offre -vital celui-ci pour « Canal »- de la Ligue 1 de football.

« Dans cette partie de poker-menteur, où chacun avance masqué, tout peut arriver», confie un acteur, fin connaisseur du dossier. Or les inconnues sont nombreuses. Car si chacun s’attend à voir Canal+ et BeIn Sports déposer des offres conséquentes, personne ne sait, à ce jour, si SFR Sport, filiale du groupe Altice, de Patrick Drahi, va entrer dans la danse: l’opérateur de téléphonie, qui prend depuis un an des positions sur le marché des droits sportifs, pourrait bien bouleverser la donne. Autre inconnue de taille, Orange : qu’envisage le groupe de Stéphane Richard ? Lui  aussi peut se lancer dans la bataille des droits, à l’image de son homologue BT, en Grande-Bretagne. Cette hypothèse, évoquée en coulisses, est d’autant moins à prendre à la légère que ces derniers mois ont vu l’opérateur français multiplier les initiatives sur le marché des droits audiovisuels: Orange a même scellé, en octobre dernier, un accord de distribution avec Canal+ et Vivendi, puis lancé, pour ses abonnés, un bouquet de programmes baptisé « Famille by Canal ». De là à imaginer un axe Orange-Canal+ sur le marché des droits du foot, il n’y qu’un pas que certains franchissent. Ouverture des enveloppes, fin avril.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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