« C’était Johnny » titre le Point en couverture et ouverture d’une interview fleuve de Laetitia Hallyday publiée ce matin. Le contenu de ce long entretien laisse pour le moins songeur : entièrement retravaillé, mis en forme, par Le Point et géré au cordeau par des avocats, ainsi que par le communicant de l’épouse de l’artiste, Mathieu Laine, (dont la signature au bas de l’interview a été retirée après le début de polémique de ces derniers jours), ce papier millimétré, aux allures de communiqué, est tout aussi attrayant qu’un document notarial.
Rien de spontané ni d’authentique, rien qui ressemble au mode d’expression de la veuve du chanteur et si peu d’affect et de chair, dans ce travail clinique de communicant entièrement réécrit et pointé par des avocats sur le qui-vive. Pour illustrer l’ensemble, le Point a fait appel à des agences qui ont puisé dans leurs archives. Et pour cause : le reportage photo réalisé à cet occasion, sur place à Los Angeles, dormait dans l’ordinateur de l’ancien producteur de Johnny, Sébastien Ferrand, lequel était en garde à vue au moment du bouclage du magazine, les policiers ayant saisi au passage son matériel informatique. Reste une seule petite photo prise par un téléphone portable dans le bureau du chanteur.
Publié à la veille du résultat du référé intenté par Laura et David Hallyday ,dans le cadre du contentieux qui les oppose à l’ex épouse de l’artiste, cet entretien est de fait une plaidoirie bien ficelé d’avocat. Et Laetitia Hallyday, le joli perroquet d’un bataillon de conseils. Triste spectacle, triste métier. Que retient-on pour le reste de cet article ? Peu de choses, si ce n’est que dans le bras-de-fer qui oppose la veuve du chanteur à David et Laura, les deux enfants, le climat reste tout aussi polaire, qui voit Laetitia Hallyday les renvoyer tous deux, et une nouvelle fois, dans leurs cordes. Ce qui n’augure rien de bon à l’approche des prochains rendez-vous que les uns et les autres vont avoir avec la justice.
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avril 12, 2018
« plaidoirie bien ficelé d’avocat » certes, mais c’est le cas des deux parties, et initié par Laura.
Je ne suis pas fan de JH donc je n’ai pas de parti pris de ce côté.
Je trouve que cette affaire aurait dû rester privée et que Laura a fait preuve d’un manque de décence en l’étalant au grand jour avec sa lettre théâtrale pour faire pleurer dans les chaumières. Je me fiche de savoir qui a raison dans cette histoire et ras le bol d’en entendre parler à tout bout de champ. Il y a des gens qui souffrent en France (et ailleurs dans le monde) et n’ont pas l’opportunité de se battre pour un héritage. Les protagonistes de cette histoire auraient dû regarder le reportage sur ARTE d’hier soir 11 avril « PAUVRES DE NOUS », histoire de faire preuve de plus de décence.
avril 12, 2018
Tout à fait d’accord avec vous !
avril 12, 2018
Bonjour, curieusement, un article du Figaro qui vous cite a disparu au moment où j’écris ce commentaire.
Succession de Johnny : imbroglio autour de la communication de Laeticia Hallyday. Article de Jean Talabot du 11 avril 20:06
http://www.lefigaro.fr/culture/2018/04/11/03004-20180411ARTFIG00336-succession-de-johnny-imbroglio-autour-de-la-communication-de-laeticia-hallyday.php
Mathieu Laine publie également des articles sur Le Figaro n’est-ce pas ?
avril 12, 2018
Absolument … pourquoi ce papier a t il été supprimé ? Et ou sont les photos de l’interview l’on voit Etienne Grenelle avec Laeticia Hallyday ? Tout cela est une incroyable fumisterie. Qu’en penses la rédaction du Point ?
avril 14, 2018
Comment les médias et les journalistes se fourvoient depuis le début de cette pseudo affaire qui n’est autre qu’un moyen savant d’échapper à l’impot. Ce chanteur certes très apprécié n’est juste qu’un fraudeur fiscal qui a essayé à l’aide d’un trust de ne pas payer ses impots en France; 20 millions de dettes….Le mec a vécu toute sa vie sur des avances. A sa mort il va falloir rembourser l’Etat et la maison de disque. La Laeticia et les gosses vont être obligé d’ouvrir une pizzeria dans le Sud pour rembourser.