Éric Zemmour peut-il conserver ses fonctions à RTL et sur Paris Première où il co-participe à l’émission hebdomadaire Zemmour & Nauleau ? C’est la question que se posent depuis samedi les dirigeants du groupe M6 et au premier chef son PDG, Nicolas de Tavernost. Car l’onde de choc est immense.
En effet, la participation du journaliste et polémiste à la convention sur « l’alternative au progressisme » organisée par Marion Maréchal et ses soutiens, n’en finit plus de susciter de violentes réactions. Et un climat de malaise.
Ce sont d’abord les journalistes du Figaro qui ont pris, à travers un communiqué, très clairement leur distance à l’égard de celui qui est salarié du quotidien : ils en appellent unanimement à la responsabilité de leur direction.
Climat de malaise également au sein du groupe TF1 depuis la diffusion sur LCI des interventions de Marion Maréchal et d’Éric Zemmour ce même samedi.
Et malaise enfin au sein du groupe M6 où Nicolas de Tavernost, son PDG, s’est saisi du sujet.
Enregistrée demain, mercredi, l’émission Zemmour & Nauleau sera en effet regardée d’un tout autre œil et forcément à l’aune de propos de tribune très largement critiqués. Avec cette question : peut-on durablement tolérer la présence sur cette antenne, comme sur celle d’ RTL, d’un collaborateur qui a, c’est l’évidence, changé de casquette et de statut ? D’un collaborateur qui semble vouloir se lancer en politique. C’est tout le dilemme auquel sont confrontés depuis trois jours les dirigeants de M6 et de RTL.
Une question qui devrait être en tous les cas tranchée très rapidement. Statu quo et maintien de l’intéressé dans ses fonctions ou bien virage à angle droit et éviction d’Eric Zemmour ? Réponse dans les heures à venir.
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octobre 2, 2019
Le monde médiatique français se réduit au niveau de la liberté d’expression en Chine. Les maoïstes de 1968 ont tracé leur sillon.
Moi, j’accepte d’entendre toutes les opinions et même celles auxquelles je ne souscris pas. C’est pourquoi je ne comprends pas l’ostracisme des ayatollahs de la bien-pensance, moi qui ai connu la fraîcheur de la liberté d’expression des trente glorieuses.
En tous cas, si « Paris Première » vire Zemmour, je regarderai autre chose. Et même plus la « Revue de Presse ».