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Réforme de France Télévisions: le courrier de Rémy Pflimlin aux salariés

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Le PDG de France Télévisions est entré dans la phase active d’une réforme déterminante pour l’entreprise qu’il dirige et la suite de son mandat. Décidé à accélérer le train et sous pression de l’Elysée et du ministère de la Culture et de la communication, le patron de France 2 et de France 3 a adressé ce matin à l’ensemble des salariés de son groupe un courrier dans lequel il dresse les enjeux de cette vaste réforme. En voici le contenu.

 

 

« Le projet de loi de finances pour 2013 sera bientôt rendu public par le Gouvernement, avant d’être soumis au Parlement début octobre. Les moyens dont bénéficiera FranceTélévisions pour poursuivre ses missions de service public seront débattus dans ce cadre.

Comme l’ensemble du secteur public, France Télévisions sera invitée à participer au redressement des finances publiques. Cette participation est légitime, à condition d’être cohérente avec les missions confiées à la télévision publique et respectueuse de la capacité de ses personnels de les mener à bien. C’est ce pour quoi, avec mon équipe, nous nous sommes battus sans relâche, à l’occasion des nombreux échanges avec le Gouvernement au cours des dernières semaines.

Si les derniers arbitrages gouvernementaux ne sont pas encore connus, les indications disponibles, dans une conjoncture publicitaire très dégradée, conduisent à anticiper en toute hypothèse une diminution très importante des ressources de France Télévisions.

Nous aurons donc à rechercher des économies substantielles par la maîtrise et parfois la réduction de nos coûts de fonctionnement comme de ceux de nos programmes. Si cette évolution nous conduit à réexaminer l’adéquation de nos objectifs et de nos moyens, dans le cadre d’une révision de notre COM, la préservation du coeur de nos missions de service public est et restera ma priorité.

Dans un tel contexte, auquel il faut ajouter l’éclatement de l’offre, la création de nouvelles chaînes comme le développement de nouvelles formes de concurrence, la modernisation de notre entreprise et son adaptation à l’évolution de son environnement sont plus que jamais nécessaires.

Refuser le changement, s’opposer à cette adaptation de France Télévisions ne conduirait au contraire qu’à son affaiblissement.

Ces deux dernières années m’ont renforcé dans les convictions que j’ai exprimées à mon arrivée : il nous faut amplifier la différenciation de l’identité de nos chaînes, conforter la mission première de l’information du service public dans notre démocratie, poursuivre sans relâche l’établissement de notre place éminente en numérique, achever la mise en place de l’entreprise commune et l’harmonisation des statuts de ses collaborateurs.

 

Vie de l’entreprise

Je voudrais m’attarder quelques instants sur certaines questions qui font l’objet de nombreuses interrogations et de beaucoup de débats. L’évolution de nos rédactions nationales, tout d’abord. Nous souhaitons adapter leur organisation pour renforcer la pertinence et la puissance de nos offres d’information. Nous voulons renforcer durablement la première rédaction de France, au service d’éditions nationales adossées aux chaînes.

Nous souhaitons renforcer l’identité et la singularité de ces éditions, tant celles de France 3 qui ont prouvé leur légitimité et ont progressé en audience depuis deux ans, que celles de France 2 dont les succès ont été également unanimement salués.

Nous nous sommes donné du temps pour mettre en œuvre ces évolutions. Un groupe de travail a été constitué pour les préparer. Les collaborateurs des rédactions, journalistes et non journalistes, y seront associés.

Les rédactions devront évidemment participer comme toutes les entités de France Télévisions aux efforts d’économie et de maîtrise de l’emploi. Mais ce n’est pas l’objet de ce grand projet qui aurait d’ailleurs été présenté au CCE dès le mois de juin dernier si son bureau avait accepté de le mettre à l’ordre du jour.

Non, notre ambition est bien de poursuivre l’adaptation de notre organisation pour pérenniser et développer notre prééminence de premier producteur et diffuseur d’information en France.

Concernant plus particulièrement France 3, qui fait l’objet de conjectures dans le contexte économique qui est le nôtre, j’ai eu l’occasion de dire publiquement la semaine dernière et je le réaffirme : France 3 n’est pas un problème, comme on a pu l’entendre, mais bien un atout pour le service public.

Sa mission essentielle de proximité est fondamentale pour la nation, et la fidélité des Téléspectateurs à ses programmes, notamment à ses éditions régionales et nationales d’information, est la preuve du rôle majeur que joue cette chaîne dans le lien social français.

Aujourd’hui, sans doute devons-nous nous organiser autrement, en fonction d’objectifs que nous discutons avec les pouvoirs publics. Mais personne ne pourra contester que France 3 est un élément déterminant de la politique audiovisuelle de notre pays. J’aurai l’occasion de le réaffirmer dès cet après-midi lors de mon audition à l’Assemblée Nationale pour rendre compte de l’exécution en 2011 de notre Contrat d’Objectifs et de Moyens.

Concernant les perspectives d’emploi, je voudrais également lever le doute sur des Interrogations entretenues par un discours excessivement alarmiste.

Si les mots de plan social ont été utilisés, je n’en suis pas à l’origine. J’ai, pour ma part, indiqué aux élus du Comité Central d’Entreprise qu’il n’était pas envisagé de mettre en œuvre des départs contraints. Les efforts que nous aurons à réaliser pour adapter nos coûts de fonctionnement aux ressources dont nous disposerons, pourront nous conduire à prolonger le plan de départ volontaire actuel qui doit s’arrêter en 2012, voire à en aménager les modalités et le périmètre, au-delà de ce que prévoit le COM actuel. Mais il n’est en tout état de cause pas question d’engager des licenciements non volontaires. Quelques mots enfin sur nos accords collectifs.

Nous approchons d’une échéance importante puisqu’une décision de justice a fait du 8 octobre l’échéance des négociations pour les personnels techniques et administratifs. A la demande des organisations syndicales, nous avons accepté d’aménager le calendrier des discussions et de ne maintenir le terme du 8 octobre que pour les thèmes essentiels des classifications et des rémunérations. Pour ces deux thèmes, en effet, le respect de l’échéance conditionne la possibilité de mettre en œuvre les repositionnements et l’harmonisation salariale avec une rétroactivité au 1er janvier 2012.

 

La présentation des mesures envisagées dans le projet d’accord fera l’objet d’une prochaine communication à l’ensemble des collaborateurs. D’ores et déjà, je vous indique que les nouvelles dispositions permettront une meilleure reconnaissance de l’expertise professionnelle et de la qualité du travail tout en garantissant une évolution salariale tout au long de la carrière au sein de notre entreprise.

Au moment où une nouvelle loi sur l’audiovisuel est en cours d’élaboration, où desdécisions importantes vont être débattues concernant nos financements et donc nosobjectifs, et dans un contexte de profonde mutation, je voudrais vous dire que vouspouvez compter sur mon engagement résolu, avec mon équipe, dans cette étapeimportante de la vie de France Télévisions pour poursuivre nos évolutions stratégiques et assurer ainsi la défense de notre entreprise, de ses missions de service public et de ses collaborateurs.

Rémy Pflimlin

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2 Comments
  • zapata
    septembre 25, 2012

    Quand des cadres supérieurs a 6000 euros se trompent c’est les salariés a 1600 euros qui trinquent drôle de conception ;
    il y a 4 cadres pour un technicien chercher l’erreur !
    Une structure alourdie par des pôles qui sont en doublons sur des décisions qui peuvent être pris en direct soi disant pour faire des économies mais ça ne marche pas au contraire la masse salariale de ces cadres est le triple de celle des salariés lambda !
    Voilà comment ça fonctionne à France 3 on est en colère ! Et on va le faire savoir !
    On a honte d’être dirigé par des potentats qui ne pense qu’a leur statut et à leur voitures de fonctions en tout cas silence radio de hollande et de son gouvernement !
    A croire qu’ils nous vont faire payer leur stratégie pour que Pflimlin démissionne.

  • tapaza
    septembre 27, 2012

    ZAPATA, t’en as pas marre de copier/coller le même message sur tous les sites??? Tu craches dans la (bonne) soupe?