« Deux syndicats de France Télévisions ont demandé des comptes à leur direction, au sujet d’une aide de 7.000 euros accordée à la Fondation des Femmes, dont la dirigeante, militante féministe reconnue, est aussi la compagne d’un proche collaborateur de Delphine Ernotte, indique l’AFP, suite à un article du Canard Enchainé d’hier.
Autre grief, ils s’interrogent sur l’attribution de la réalisation de trois clips contre les clichés sexistes au producteur Maxime Ruszniewski, administrateur de cette fondation, comme l’a révélé Le Canard, hier mercredi. La Fondation des femmes, que vient de créer Anne-Cécile Mailfert, ex-porte-parole d’Osez le féminisme! »
Dans un courrier qui m’ait adressé, le même Maxime Ruszniewski tient à indiquer : » La production des clips évoqués – pour lesquels ma Société va toucher très exactement 5500 euros après tournage – n’a strictement rien à voir avec la Fondation des femmes.
Les statuts de cette dernière ont été déposés bien après la commande des clips, nous y sommes toutes et tous bénévoles et engagés contre les violences et les discriminations.
La médiatisation concomitante des 2 est évidemment liée au 8 mars, journée internationale des Droits des femmes.
Les clips, vus + de 800.000 fois sur le web et salués par toute la critique – dont L’Express- sont à ce jour le + gros succès digital pour une campagne France TV. Je précise que je n’ai toujours pas touché 1 euro et avancé tous les fonds pour qu’ils soient produits »
Deux remarques:
Il faudrait que France Télévisions et Maxime Ruszniewski accordent leurs violons. Interrogé par l’AFP, la direction de la Communication de France Télés indique que ce dernier a touché « 7000 euros pour fournir des recommandations contre les stéréotypes (…) ajoutant : « Puis il a été choisi pour réaliser trois clips pour environ 40.000 euros, avec des animateurs de France Télévisions, sans appel d’offres, car c’est la règle pour réaliser les clips ». 7000 et 40 000 euros n’étant pas 5000, on est un peu perdu.
Voilà pour les chiffres. Quant au fond, et c’est le cœur du sujet, il y a naturellement matière à s’interroger: le statut d’administrateur de la dite Fondation de Maxime Ruszniewski jette bien évidemment un voile d’incrédulité sur cette opération où le mélange des genres ne semble choquer personne. De même pour la présidente de cette même Fondation, dont on ne conteste pas au demeurant ni l’honnêteté ni la qualité de la démarche : sa relation à la ville avec Stéphane Sitbon-Gomez, directeur de cabinet de Delphine Ernotte, aurait dû l’inciter à un peu plus de prudence. Ethique oblige….
mars 17, 2016
Et tout ce petit monde est très proche du PS Parisien…….
mars 18, 2016
L’orthographe , cher Renaud ! Même en 2016 , « un courrier qui m’ait adressé » , ça ne passe pas…