C’est à croire que personne n’aurait retenu la leçon et qu’à France Télévisions, où l’affaire Bygmalion a pourtant fait des ravages, certaines mauvaises pratiques continuent à proliférer comme le chiendent…Si l’on croit en effet l’édition du Canard Enchainé de ce jour la récente diffusion sur les antennes du groupe présidé par Delphine Ernotte d’une série de clips mettant en scène quelques-unes des figures de France 2, réalisés à l’occasion de la Journée des droits des femmes, a été l’occasion d’une jolie tambouille entre amis. Ainsi le palmipède rapporte que cette opération somme toute louable a été montée en liaison avec une non moins honorable fondation présidée par une certaine Cécile Mailfert Brandit, qui n’est autre que la compagne du directeur de cabinet de Delphine Ernotte, Stéphane Sitbon-Gomez. Rien de plus simple.
Histoire d’encourager cette jeune fondation installée le 3 mars la pédégère de France Télés a signé un chèque de 7000 euros sur les fonds de la maison qu’elle dirige. Avant que soit confiée, de gré à gré, la réalisation de ces clips (pour un montant de 40 000 euros) à Pardi, une toute jeune société de production fondée par Maxime Ruszniewski, lequel est par ailleurs…administrateur de la Fondation des femmes susnommée.
Pourquoi se gêner? Ces petits arrangements entre amis n’auraient rien de très graves, vu les sommes en cause, ( bien que…), s’ils témoignaient d’une désinvolture confondante à l’égard d’une entreprise dont ses responsables ne sont aucunement propriétaires. Et dont les caisses s’en vont alimenter celles de copains ou de conjoints.
mars 16, 2016
Si l’on comprend bien, le Canard relate des bruits de… cabinet dont le directeur est M. Sitbon-Gomez. C’est vrai que tout cela ne sent pas bon mais il y a bien longtemps que dans les chaines publiques on pense plus aux conjoint(e)s qu’aux condepayants.